Les réflexes primitifs persistants peuvent être les signes de troubles de l’apprentissage et/ou du comportement de l’enfant. Je vous propose de comprendre le fonctionnement de ces réflexes primitifs.

Les Réflexes Primitifs : étapes essentielles du développement de l’enfant

Les réflexes primitifs sont les premiers mouvements in-utero du bébé, ils le font bouger, lui apportent les stimulations nécessaires à son développement sensoriel, émotionnel et moteur. Ils sont comparables à des échafaudages qui permettent au bébé de franchir graduellement ces étapes.

Ils se développent et restent actifs pendant une période spécifique plusieurs mois après la naissance.

Ces mouvements réflexes développent le tonus musculaire, l’équilibre, la coordination, la latéralité et l’ensemble des réflexes posturaux ainsi que le développement d’une motricité fine et fluide.

Ces mouvements instinctifs ont vocation à disparaître, (inhibés) au cours de la première année de vie après la naissance au moment où l’enfant se met debout pour marcher. Ils sont remplacés progressivement par les réflexes posturaux (présents pour la vie).

Chez certains enfants, ils ne disparaissent pas, ils restent plus ou moins présents et empêchent l’enfant d’accéder à ses réelles capacités et d’exprimer son potentiel. Ils sont nommés réflexes primitifs persistants.

Quelques signes des Réflexes Primitifs persistants

Votre enfant n’arrive pas à réaliser sereinement et sans fatigue ce qui lui est demandé, ou il se cogne régulièrement ou même tombe, il est maladroit, ou il est anxieux, a du mal à aller vers les autres enfants, il se renferme, est souvent stressé…Vous le sentez empêché.

Votre entourage ou vous-même, vous vous demandez si votre enfant n’est pas hyperactif ? Agité ? Il ne se concentre pas, ou il n’a pas d’attention, il est lent ou inversement, il est impulsif voire un comportement de leader…

Les signes dus aux réflexes primitifs persistants sont nombreux. Ils amènent des difficultés sur le plan émotionnel, sensoriel, moteur et cognitif.

A titre d’exemple : le réflexe d’agrippement palmaire

Il permet aux mains du nourrisson d’agripper et de tenir fermement les doigts d’un adulte (ou autres choses) qui sont mis dans sa paume.

Si ce réflexe est persistant, cela aura des conséquences sur le développement de la motricité fine de l’enfant (graphisme, tenue du stylo, des ciseaux, maladresse dans ses manipulations…) et de la coordination œil-main. Cela a aussi un impact dans la construction de l’axe et la coordination globale dont la mise en place de sa latéralité. Sur le plan émotionnel, cela peut provoquer des difficultés dans la création du lien d’attachement, et en grandissant l’enfant qui devient adulte peut avoir des difficultés relationnelles ou à lâcher prise, c’est-à-dire vouloir garder le contrôle…

De nombreux réflexes existent et s’ils persistent, ils vont avoir des répercussions soit transverses ou individuelles sur la lecture, sur la compréhension, les difficultés dans l’espace, l’agitation, la posture, le stress…

Mon travail de thérapeute

Formée au rééquilibrage Sensoriel, Emotionnel et Moteur de la Méthode Maisonneuve, je propose un travail autour des réflexes primitifs persistants et de l’hypersensibilité de l’enfant afin de mettre des mots sur ces difficultés, et qu’il puisse révéler tout son potentiel.

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